Pour une stratégie de réduction des importations de matières premières pour aliments composés La question est d’importance et en pose bien d’autres. Peut-on produire suffisamment d’aliments d’origine animale à partir du cheptel actuel ? Avons-nous suffisamment de ressources fourragères pour bien alimenter ce cheptel afin qu’il puisse exprimer un potentiel productif en mesure de satisfaire les besoins nutritionnels de la population tunisienne ? Ce cheptel, adapté depuis des siècles à l’aridité du climat et à la raréfaction des ressources hydriques est-il réceptif aux programmes d’amélioration génétique proposés et aux techniques de valorisation des sous-produits et coproduits de l’Agriculture et de l’industrie agroalimentaire pour lui permettre de produire plus de viande et de lait ? L’option intensification de l’élevage, prise par les autorités administratives depuis les années 60 s’est traduite par une alimentation des ruminants basée sur les aliments concen...