Les races bovines autochtones doivent-elles disparaitre ? Le cheptel bovin national est formé par une population bovine autochtone/locale, constituée de deux races : la « Brune de l’Atlas » et la « Blonde du Cap Bon » et par des individus issus de multiples croisements réfléchis ou anarchiques ainsi que du croisement dit « d’absorption », et des bovins de races pures importés. Depuis le début du siècle précèdent, de nombreuses races européennes, majoritairement françaises - Montbéliarde, Brune des Alpes, Tarentaise, Frisonne, Normande, Charolaise, Limousine, - ont été importées par les colons en vue de leur élevage en race pure et/ou de leurs croisements avec les bovines locaux, dans l’objectif d’améliorer leurs performances (croissance, conformation, production laitière et de viande), au gré des goûts du moment, ou des exigences des projets financés dans le cadre de l’aide bilatérale. Afin de limiter les effets de cette anarchie génétique, le min...