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Articles

Affichage des articles du septembre, 2018

Cap Bon : la catastrophe n’a pas tardé

Cap Bon : la catastrophe n’a pas tardé Dans mon article du 19 septembre dernier, intitulé « la pluie don du ciel ou calamité naturelle » je terminais par la phrase «  Allons-nous attendre une grande catastrophe pour qu’ils (nos responsables) prennent conscience de leur responsabilité ? » La catastrophe est arrivée très rapidement : des pluies diluviennes se sont abattues sur le Cap Bon emportant tout sur leur passage, détruisant routes et ponts, emportant les véhicules en stationnement ou abandonnés par leurs conducteurs devant la montées subite et rapide des eaux, les habitations, les commerces, les garages et les entresols, les bâtiments industriels   ainsi qu’un grand nombre de bâtiments administratifs sont envahis par les eaux. Des morts et disparus sont à déplorer. Des villes comme Nabeul, Beni khalled, Menzel bou zelfa, Korbous, Soliman et à un moindre degrés, Korba, Menzel Témime et El Haouaria, sont sinistrées. La montée des eaux     a atteint, en l’espace de trois

Le médicament vétérinaire face aux monopoles

    Le médicament vétérinaire face aux monopoles Le monopole d'importation et de commercialisation accordé à la Pharmacie Centrale de Tunisie (PCT) est contesté par les vétérinaires qui considèrent que pour cet organisme, le médicament vétérinaire est un produit de second plan dont la gestion des stocks est négligée, ce qui entraîne souvent des ruptures d’approvisionnement. Ils considèrent que ce monopole n’a que trop duré et ne se justifie plus par des motifs d'ordre économique de centralisation, avancés dans les années 60 mais qui n’ont plus leur raison d’être de nos jours, où ils ne correspondent pas à la politique générale de libéralisation des échanges et de large concurrence. Ils considèrent qu’au niveau de la production, la PCT n’a pas pu jouer un rôle de leader, laissant se créer un vide dans lequel se sont heureusement engouffrées des unités industrielles privées contrôlées par les services officiels mais malheureusement aussi des importateurs illégaux échappa
La pluie : don du ciel ou calamité naturelle Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville Ces deux premiers vers du court poème de Paul Verlaine, poète français de la fin du 19 ème siècle, s’appliquent bien à l’ondée de l’après-midi de mardi dernier sur la région de Tunis mais il n’est question ni de langueur, ni d’ennui mais d’écoeurement et de trahison. Comme tout tunisien devrait le savoir, les pluies du début de l’automne, conditionnent souvent l‘avenir de l’année agricole qui s’annonce. Ces pluies sont bénéfiques à plus  d‘un titre ; la terre craquelée par la chaleur de l’été absorbe cette eau avec avidité ; les arbres, toutes les autres plantes et les animaux qui souffraient du manque d’eau  tout au long de l’été, étanchent leur soif ; les réserves d’eau des nappes phréatiques se reconstituent et les retenues d’eau des barrages et des lacs collinaires retrouvent progressivement leurs niveaux antérieurs ; l’herbe va pousser garantissant une bonne