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COVID 19 : Situation actuelle de la pandémie.
La pandémie continue à sévir alors que plusieurs pays, ont déjà entamé la procédure de déconfinement mais les règles de sécurité sanitaire sont encore en vigueur. Les magasins de toutes sortes et les transports en communs, ont été autorisés à reprendre leurs activités normales; les clients et usagers sont toutefois tenus de porter un masque et de respecter la distances de sécurité.
Les gouvernements de la planète avaient renforcé les mesures d’urgence visant à ralentir la propagation du coronavirus SARS-CoV2, responsable de COVID-19. Les pays se sont verrouillés. Dans le monde entier, l’impacte socio-économique s’alourdit de jour en jour. Plusieurs pays ont déjà payé le prix fort au virus, mais tous redoutent un retour en puissance de la maladie.
Dans le monde
Plus de 11,3 millions de cas et plus de 530 000 morts, dans le monde, au 04 juillet. La situation demeure critique aux USA mais également aux Caraïbes et en Amérique latine. Plus de 6,4 millions de personnes ayant contracté la maladie ont été rétablis.
L'OMS a annoncé que l'essai de traitement de COVID-19 à l’hydroxychloroquine (HCQ) était en cours d'arrêt; tous les essais entrepris ont montré que l'administration de HCQ ne pas d’effet sur la mortalité des patients COVID-19 hospitalisés, par rapport à la norme. Par contre, “les premiers résultats des essais cliniques au Royaume-Uni montrent que la dexaméthasone, un corticostéroïde, peut sauver la vie de patients gravement malades atteints de COVID-19. Pour les patients sous respirateurs, le traitement s'est révélé réduire la mortalité d'environ un tiers, et pour les patients nécessitant uniquement de l'oxygène, la mortalité a été réduite d'environ un cinquième, selon les résultat préliminaires partagés avec l'OMS”.
L’Union Européénne qui avait entrepris des efforts exceptionnels pour contenir le virus par des mesures de confinement et un verrouillage sévère, redoute une deuxième vague. L’Allemagne a reconfiné plus de 600 000 personnes après l’éruption d’un foyer de contaminations dans le plus grand abattoir d’Europe. Des foyers sont aussi apparus au Portugal, en Italie et en Espagne où un foyer à entrainé le bouclage d’une zone de 200 000 habitants, en Catalogne.
Les autorités s'inquiètent du relâchement des populations face au virus. Face à l’aggravation de la situation dans plusieurs pays, les responsables européens ont préparé deux listes de pays dont les voyageurs pourraient être autorisés à entrer dans l'Union ou s’en verront refuser l'entrée, lors de la réouverture des frontières extérieures de l'UE le 1er juillet, dont les USA, le Brésil, la Russie et le Qatar.
Les Amériques: les USA enregistrent le quart des cas et des mortalités confirmés dans le monde et l’épidémie enregistre des flambées "préoccupantes" dans plusieurs Etats. L'Amérique du Sud est devenue l'épicentre actuel de la pandémie; le continent entier voit le virus se répandre rapidement. Le nombre de cas a atteint 2,7 millions de cas.
Les pays asiatiques font face à une nouvelle attaque du coronavirus en provenace d’Europe et d’Amérique où l’infection bat son plein, la Chine, a interdit toute entrée d’étrangers sur son sol. Les Coréens et les Japonais, ferment leurs frontières. Tout voyageur entrant doit être testé et, s’il est positif, mis en quarantaine. Malgré ces préccautions, l’épidémie revient en force dans la capitale chinoise Pékin, et aussi en Corée du Sud qui signale de nombreux à Séoul. En Inde l’épidémie bat son plein au rythme de 25 000 nouveaux cas par jour.
L’Afrique voit la pandémie s'accélèrer et enregistre à ce jour, 200 000 cas confirmés et 5 600 mortalités pour tout le continent. Cela ne représent qu’une faible partie du nombre de cas et de mortlités dans le monde mais ces nombres augmentent à grande vitesse.
Dix pays sur 54 sont à l'origine de cette augmentation et concentrent 80% des cas. Plus de 70% des décès sont enregistrés dans seulement cinq pays: l'Algérie, l'Afrique du Sud, l'Égypte, le Nigéria et le Soudan qui vient d’alléger les mesures restrictives.
Les gouvernements ont accru le nombre du personnel de santé, amélioré les capacités des laboratoires et à mis en place des contrôles dans les aéroports et les postes frontaliers.

En Tunisie: les mesures de restriction prises précocèment – confinement, quarantaine, état d’urgence, interdiction de circulation, fermeture des établissements d’enseignement, de lieux publics, de commerces non nécessaires, d’ateliers, d’usines et d’administrations publiques, interdiction des manifestations sportives, culturelles et autres - ont permis de limiter considérablement la propagation de l’épidémie et de placer la Tunisie parmi les pays ayant pu contrôler efficacement COVID-19; elle n’est toutefois pas à l’abri d’une nouvelle offensive du coronavirus et ce n’est certainement pas la classification des pays selon leur degré d’infection – pour des raisons “économiques” – peu justifiée épidémiologiquement, qui nous mettra à l’abri des contaminations. Les personnes en provenance de la zone verte ne sont pas toutes indemnes et toutes celles en provenance de. la zone rouge ne sont pas obligatoirement contaminées. Traiter ces derniers – pourtant munis d’une attestation de test négatif payée au prix fort dans le pays de départ - comme des pestiférés dès qu’ils mettent les pieds sur le sol tunisien, ne se justifie nullement dès lors que le virus circule dans le pays et que les mesures restrictives ne sont pas (ou plus) respectées par la population. Une quarantaine de 5 à 7 jours, à domicile ou dans une chambre d’hôtel, au choix, sous surveillance stricte, aurait été amplement suffisante pour permettre aux services officiels d’effectuer un test de contrôle. On est également en droit de se demander si les touristes qui logent dans les hotels où sont organisées les quarantaines, sont tenu de se soumettre à un test de contrôle.
Dr. Khaled El Hicheri



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