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Affichage des articles du avril, 2021

Les pathologies dominantes des caprins en Tunisie.

Les pathologies dominantes des caprins en Tunisie. Les caprins, malgré leur rusticité, souffrent de nombreuse maladies parasitaires, virales et bactériennes qui lorsqu’elles ne les tuent pas, débilitent leurs organismes et réduisent leur productivité. Ces maladies affectent la trésorerie des éleveurs et l’économie de l’élevage national. Nous citerons quelques-unes de ces pathologies parmi les plus importantes :  I. La brucellose des petits ruminants La brucellose des petits ruminants par B. Melitensis est une zoonose. Une flambée de brucellose humaine dans le gouvernorat de Gafsa, en 1991 avec 454 cas déclarés, ce qui a poussé les Services Vétérinaires à élaborer un programme de vaccination de masse des petits ruminants qui s’est poursuivie pendant plus de 20 ans sans résultats tangibles, provoquant par contre l’infection d’un certain nombre de vétérinaires et d’auxiliaires. Des études s’imposent en vue de déterminer la prévalence de cette pathologie dans le gouvernorat...

Surveillance épidémiologique et visites sanitaires des élevages

Surveillance épidémiologique et visites sanitaires des élevages Le suivi sanitaire des élevages ne doit pas être le fait des seuls vétérinaires de libre pratique qui dans la pratique ne signalent pas toujours les suspicions de cas de maladies infectieuses et contagieuses. La responsabilité de l’état de santé des animaux incombe aux services vétérinaires officiels qui doivent alerter les autorités nationales et les organisations internationales (OMSA, OMS, FAO) chaque fois que nécessaire. Pour ce faire elles doivent se fier à un système de surveillance épidémiologique et à des visites sanitaires obligatoires des élevages par les médecins vétérinaires sur le terrain. La surveillance épidémiologique   Elle est nécessaire mais ne doit pas être de la seule responsabilité des Services Vétérinaires officiels (DGSV, CNVZ et CRDA) et ne doit donc pas reposer uniquement sur l’activité de ces services . Les acteurs principaux sont les éleveurs eux-mêmes puis les vétérinaires libres ...

Les établissements d’élevage de Sidi Thabet et d’Ebba Ksour *

Les établissements d’élevage de Sidi Thabet et d’Ebba Ksour *   Deux établissements d’élevage sont venus compléter l’action du service vétérinaire et de l’élevage et celle des laboratoires de l’Institut, en matière de protection du cheptel contre les maladies qui le menaçaient régulièrement ; Il fallait à ces Services, un terrain d’expérimentation et d’essai. C’est ainsi que, en 1913, le Dr. Ducloux, directeur de l'élevage, projetait l’organisation d'un établissement d'élevage à Sidi Thabet qui fut suivi par la création d’un établissement similaire de moindre importance, dans le Nord-Ouest du Pays. Ces établissements, appelés à jouer un rôle important dans le développement de l'élevage tunisien, venaient ainsi compléter les structures mises en place pour assurer la promotion de l'élevage et la protection sanitaire du cheptel en Tunisie   L’établissement d’élevage de Sidi Thabet, créé par le décret    du 9 septembre 1913 , est la continuation de l'ancien Ha...

La rivalité entre le laboratoire vétérinaire et l’Institut Pasteur de Tunis *

  La rivalité entre le laboratoire vétérinaire et l’Institut Pasteur de Tunis *   Dès sa création, l’Institut Arloing fut en butte à l’hostilité et aux attaques des responsables de l’Institut Pasteur de Tunis (IPT). Une rivalité assez vive opposait en effet le Dr. Ch. Nicolle, alors directeur de l'IPT, au Dr. Ducloux directeur de l'Institut Arloing. Tous deux se disputaient des prérogatives et des compétences que chacun estimait revenir à l’institut qu’il dirigeait.   Rappelons à cette occasion que l’IPT n’était, au départ, qu’un laboratoire des procédés de vinification, installé en 1893, à la demande du Résident Général de France en Tunisie. Les activités de ce laboratoire s’étendirent progressivement à la vaccination antirabique puis à la production de vaccins et aux analyses bactériologiques. Ce n’est qu’en 1900 qu’il reçut, par décret beylical du 14 février 1900, la dénomination d’Institut Pasteur.   Cette rivalité, due probablement au fait que, de 1901...