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Affichage des articles du mai, 2021

Les races bovines autochtones doivent-elles disparaitre ?

Les races bovines autochtones doivent-elles disparaitre ? Le cheptel bovin national est formé par une population bovine autochtone/locale, constituée de deux races : la « Brune de l’Atlas » et la « Blonde du Cap Bon » et par des individus issus de multiples croisements réfléchis ou anarchiques ainsi que du croisement dit « d’absorption », et des bovins de races pures importés.  Depuis le début du siècle précèdent, de nombreuses races européennes, majoritairement françaises - Montbéliarde, Brune des Alpes, Tarentaise, Frisonne, Normande, Charolaise, Limousine, - ont été importées par les colons en vue de leur élevage en race pure et/ou de leurs croisements avec les bovines locaux, dans l’objectif d’améliorer leurs performances (croissance, conformation, production laitière et de viande), au gré des goûts du moment, ou des exigences des projets financés dans le cadre de l’aide bilatérale.   Afin de limiter les effets de cette anarchie génétique, le ministère de l’agriculture a tenté de

Le photovoltaïque en Tunisie

Le photovoltaïque en Tunisie La Tunisie dispose d’un gros potentiel d’énergie solaire dont la mobilisation permettra d’améliorer sensiblement l’apport des énergies renouvelables (EnRns) dans la consommation d’électricité. La filière Photo-voltaique (PV) est l’une des plus anciennes filières des EnRns en Tunisie. Sa première introduction dans le pays date de la fin des années 70 et s’est manifestée par : une unité pilote de recherche et développement (R&D), de petite capacité de production, mise en place en 1983 à l’INRTS mais qui n’a jamais été réellement valorisée à des fins de développement industriel, et u n programme national d'électrification des zones rurales par le solaire PV lancé au cours du 8ème Plan (1992-1996) qui a permis : o    L’électrification de 11 500 foyers ruraux isolés ; o    L’électrification de plus de 200 écoles rurales ; o    L’éclairage public d’un certain nombre de sites ; o    L’installation de 70 stations solaires de pompage de l’eau ; o

Energie Solaire : Un avenir radieux

  Energie Solaire : Un avenir radieux L’ été est à nos portes, la luminosité est déjà intense et le soleil darde ses rayons vecteurs d’une énergie bénéfique et inépuisable. Des pays de plus en plus nombreux se lance dans l’aventure du captage de l’énergie solaire ; même les pays producteurs de pétrole s’y mettent et investissent des sommes énormes dans le développement de cette source d’énergie.           L’énergie solaire est une énergie renouvelable (EnRn) non polluante, inépuisable et gratuite, pouvant contribuer à notre indépendance énergétique et à notre sécurité d'approvisionnement. La ressource est immense ; e lle est dix mille fois supérieure à la consommation électrique actuelle de l'humanité. L'électricité solaire est issue de l' énergie que dispense le soleil par son rayonnement . Ce rayonnement, c apté sur des panneaux photovoltaïques (PV), produit de l’électricité qui peut être utilisée soit directement, soit injectée dans le réseau de distribution d

Un crime de guerre impuni

  Un crime de guerre impuni   Si Hamadi Ben Youssef nous a quitté un 22 avril, il y a 3 ans.    Il est né en 1924, issu d’une famille de propriétaires terriens et notables de Béja. A la mort de leur père, lui, ses trois sœurs et son jeune frère affronteront de difficiles destinées ; Il avait 5 ans. S’en suivra la crise économique de 1929 et ses prolongements dans les années 30 qui entameront sérieusement le patrimoine familial.   Le 11 mars 43, un jour pluvieux et funeste, un groupe de soldats britanniques encercla Henchir Safsafa à Béja nord, et en guise de représailles exemplaires, exécuta les hommes présents, Si Abdelkrim Ben Youssef, grand notable, son beau-frère et tuteur, son frère Noureddine, à peine 17 ans, les frères Mnaouar et Tahar Ben Youssef, et six de leurs collaborateurs.   Il n’y a pas eu de justice. Un crime de guerre encore impuni. Un horrible coup du sort.   Il quitta alors le lycée Carnot de Tunis, l’année même de son baccalauréat pour prendre en charge sa

Bref aperçu sur la Rage

Bref aperçu sur la Rage Pour lutter contre la rage les départements concernés (Agriculture, Santé Publique et Intérieur) ont mis au point et appliquent annuellement un Programme National de lutte contre la Rage (PNLR). Dans le cadre de ce programme, les Services Vétérinaire du Ministère de l’Agriculture, vaccinent en moyenne 400.000 chiens par an soit 57% de la population canine du pays, ce qui ne suffit pas à provoquer une immunité de groupe suffisante pour venir à bout de la maladie. La campagne de vaccination massive, généralisée et gratuite est normalement organisée par les Services Vétérinaire dans les trois mois de printemps dans le cadre du PNLR. A cette occasion, il est rappelé aux propriétaires de carnivores domestiques qu’ils doivent veiller à les vacciner contre la rage et à ne pas les laisser divaguer dans la nature et dans les espaces publics des agglomérations. Il est également rappelé à la population d’éviter les contacts avec les chiens inconnus (chiens errants) et

L’âge d’or de la médecine vétérinaire arabe

  L’âge d’or de la médecine vétérinaire arabe La Journée Mondiale Vétérinaire « WVD » est célébrée chaque année le dernier samedi du mois d’avril. A cette occasion, dans la plupart des pays, la profession vétérinaire organise des manifestations professionnelles, scientifiques ou techniques pour sensibiliser le public et consolider les liens de confraternité entre ses membres. Cette année, pour cause de pandémie de Covid-19, aucun évènement vétérinaire collectif n’a été programmé, afin de limiter la propagation du coronavirus responsable. Aussi et pour marquer cette tradition annuelle, importante pour les médecins vétérinaires tunisiens, Medical Veterinary International (MVI) a décidé de reprendre et de diffuser un des chapitres du livre du Dr. Khaled El Hicheri sur « la médecine vétérinaire en Tunisie : passé, présent et avenir » qui retrace l’épopée de la médecine vétérinaire dans les pays arabo-musulmans, en espérant que des chercheurs vétérinaires et historiens s’intéressent au