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Affichage des articles du février, 2021

Pour une stratégie de réduction des importations de matières premières pour aliments composés

  Pour une stratégie de réduction des importations de matières premières pour aliments composés La question est d’importance et en pose bien d’autres. Peut-on produire suffisamment d’aliments d’origine animale à partir du cheptel actuel ? Avons-nous suffisamment de ressources fourragères pour bien alimenter ce cheptel afin qu’il puisse exprimer un potentiel productif en mesure de satisfaire les besoins nutritionnels de la population tunisienne ? Ce cheptel, adapté depuis des siècles à l’aridité du climat et à la raréfaction des ressources hydriques est-il réceptif aux programmes d’amélioration génétique proposés et aux techniques de valorisation des sous-produits et coproduits de l’Agriculture et de l’industrie agroalimentaire pour lui permettre de produire plus de viande et de lait ?   L’option intensification de l’élevage, prise par les autorités administratives depuis les années 60 s’est traduite par une alimentation des ruminants basée sur les aliments concentrés plutôt que sur

Glossaire

  Glossaire En ces temps de pandémie de covid-19, le bon peuple de Tunisie est confronté quotidiennement, dans les médias, à une terminologie scientifique et médicale à laquelle il n’a pas été habitué. L’organisation Mondiale de la Santé (OMS ou WHO) a élaboré, dans le cadre du cours sur « la base de la sécurité des vaccins », un glossaire définissant les termes d’un vocabulaire médical, utile pour tous ceux qui voudrait comprendre la signification d’un langage scientifique parfois déroutant. Voici quelques mots et expressions de ce « Glossaire ». Pour en savoir plus veuillez cliquer sur le site : https://fr.vaccine-safety-training.org/glossaire.html Adjuvant Agent pharmacologique (p. ex. sel d’aluminium, émulsions huile-dans-l’eau) qui modifie l’effet d’autres agents, comme un médicament ou un vaccin, mais qui a peu ou pas d’effet direct lorsqu’il est administré seul. Les adjuvants sont souvent utilisés dans les vaccins pour renforcer la réponse immunitaire du receveur à un an

L’élevage ovin en Tunisie : une richesse à préserver

L’élevage ovin en Tunisie : une richesse à préserver L’élevage des ovins est une pratique traditionnelle qui remonte aux temps immémoriaux. Cet élevage demeure de nos jours, la principale source de revenu de la population rurale du Centre et du Sud du pays. Il joue un rôle socio-économique important, et confère plus d’importance au secteur de l’élevage dans l’économie agricole (35 à 40% du PIB agricole) et dans l’économie nationale (et 4 à 5% du PIB national). Il contribue en outre à l’emploi, de manière significative : le nombre d’éleveurs de petits ruminants (ovins et caprins) est estimé à 300.000. Les effectifs de l’élevage ovin en Tunisie se situent à près de quatre millions d’unités femelles ; cet élevage participe pour près de 50 % à la production des viandes rouges. Avant les années 60, les effectifs dépendaient des conditions climatiques et les pertes durant les années de sécheresse, pouvaient atteindre près de 30 % des effectifs. Grâce aux campagnes de sauvegarde et au rec

Les aliments concentrés pour le cheptel : le choix entre l’importation ou la production nationale.

  Les aliments concentrés pour le cheptel : le choix entre l’importation ou la production nationale. En ce qui me concerne, le choix est vite fait ; ce choix n’est évidemment pas celui des lobbys des importateurs ni de certains décideurs et d’une certaine partie des éleveurs mais certainement pas de la grande majorité d’entre eux. Il est en effet tellement plus confortable d’aller se servir dans les silos de nos installations portuaires que de subir les risques que court une production nationale livrée aux aléas climatiques et à l’intervention de l’Etat au niveau des prix, sous le fallacieux prétexte de les réguler. Le recours aux aliments concentrés d’importation, dès les années 60, a été justifié par une production fourragère nationale, faible et peu diversifiée et par une succession d’années sèches pendant lesquelles le principal souci était de sauvegarder le capital cheptel. En raison de l’insuffisance des matières premières locales, et en l’absence d’une stratégie de constitut

Plaidoyer pour la chèvre.

  Plaidoyer pour la chèvre. Les systèmes d'élevage caprin en Tunisie n'a fait l'objet, jusqu'à présent, que d'une attention très occasionnelle de la part des services agricoles et de vulgarisation. Le système type est extensif, basé sur l'utilisation presque exclusive des ressources des parcours. Il est localisé fréquemment entre la plaine ou le piémont, et la montagne, et les troupeaux sont souvent confiés à des bergers, dont le savoir-faire procède avant tout de la tradition, ce qui est un atout en termes de connaissance, d'utilisation du milieu naturel, mais qui est insuffisant en termes de zootechnie. Les problèmes sont le plus souvent liés à l'insuffisance ou à la baisse de qualité saisonnière ou continue des disponibilités fourragères, ou au défaut de suivi du troupeau, autant sur le plan de l'alimentation ou la ration est rarement équilibrée, que sur celui de la reproduction avec une conduite en troupeau mixte ovin/caprin sans séparation des

Pour la promotion de systèmes d'alimentation animale intégrés, dans les petites exploitations agricoles

  Pour la promotion de systèmes d'alimentation animale intégrés, dans les petites exploitations agricoles La population de toutes les espèces animales du cheptel de rente en Tunisie a considérablement augmenté durant les dernières décennies et continue de croitre. Cet accroissement a été beaucoup plus important pour les volailles que pour les ruminants, et leur nombre a crû 4 fois plus vite dans les pays en développement que dans les pays développés. D’un autre côté, dans les prochaines décennies, la population humaine va doubler, plus particulièrement dans les pays en développement. Pour nourrir cette population en croissance continue, on aura besoin de plus de terres consacrées aux cultures vivrières et de rente. Cela réduira la disponibilité des terres pour les pâturages et les cultures fourragères. Mais cela produira plus de résidus de récolte et de sous-produits agro-industriels disponibles, dont beaucoup représentent d'excellentes sources d'aliments pour les animaux.