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Pour l’édification d’un laboratoire de haute sécurité à l’Institut de la Recherche Vétérinaire de Tunisie

Pour l’édification d’un laboratoire de haute sécurité à l’Institut de la Recherche Vétérinaire d La promulgation de la loi sur l'élevage place la surveillance épidémiologique des maladies animales en première place des préoccupations de l'Etat. La mise en place de réseaux d'épidémio-surveillance imposait l'installation d'un laboratoire de référence de haute biosécurité, de niveau de confinement P3, au laboratoire de virologie de l’IRVT pour répondre aux exigences de contrôle des maladies animales, conformément à la nouvelle loi, tels les laboratoires de virologie, de bactériologie et d’anatomopathologie, pour la fièvre aphteuse, les virus aviaires, les virus west Nile, blue tongue, PPR, les autres pathologies virales et les zoonoses virales, la brucellose, la tuberculose et le botulisme. Doter la Tunisie d’un laboratoire national de référence de haute sécurité pour le diagnostic des maladies animales transfrontalières les plus importantes et notamment la fièvre aphteuse, l’influenza aviaire (grippe aviaire) et l’Encéphalite Spongiforme Bovine (Agent de transmission non conventionnel, une proteine) est devenu indispensable, si l’on doit se fier aux rumeurs de présence de cas de BSE chez les dromadaires, en Tunisie et en Algérie où la protéine identifiée serait différente de celle responsable de La BSE des bovins.

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